Foire aux question (MAJ du 21 mai 2021)

Mis à jour le vendredi 21 mai 2021 , par SALIN Teddy

Les annonces faites par le ministre et le courrier envoyé aux professeurs des lycées professionnels concernant cette fin d’année scolaire sont venus préciser de nouveaux aménagements pour la session 2021 des examens professionnels. Ces nouveaux aménagements font l’objet de projets de décrets et arrêtés, présentés en CSL le 18/05 en vue du CSE du 27/05. Ils seront accompagnés d’une note de service qui facilitera leur mise en place.

Dans le même temps, la FAQ examens davantage à destination du grand public, est mise à jour ce jour :

https://www.education.gouv.fr/examens-2021-les-reponses-vos-questions-323222 .

Quelques précisions à considérer pour cette session 2021 :

  • Les situations d’évaluation en CCF du CAP, du BEP, du baccalauréat professionnel, du BP, du BMA et de la MC

Lorsque toutes les situations d’évaluation prévues pour le CCF d’une épreuve ou sous-épreuve ne peuvent être organisées, il est possible d’établir la note de CCF à partir de celles obtenues aux situations d’évaluation déjà réalisées (y compris si c’est le cas pour une seule d’entre elles). Cette disposition permet de ne pas sanctionner le candidat qui n’aurait pas pu bénéficier de l’ensemble des situations d’évaluation de chaque épreuve ou sous-épreuve.

Cependant, pour permettre aux candidats d’améliorer, le cas échéant, leur moyenne, il peut être souhaitable chaque fois que cela est possible, et jusqu’à la date fixée par la DEC pour la remontée des notes, d’organiser ces CCF, en particulier quand il s’agit de situations d’évaluation axées sur la pratique professionnelle qui sont l’occasion de valorisation, en vue de la diplomation, des compétences développées par le candidat.

  • Les sous-épreuves du baccalauréat professionnel organisées sous forme ponctuelle

Toutes les sous-épreuves organisées sous forme ponctuelle sont maintenues.

Seul un aménagement des règles de calcul habituelles de la moyenne générale conditionnant la délivrance du baccalauréat professionnel fixées aux articles D. 337-78 et D337-79 du code de l’éducation pour l’obtention du diplôme est prévu :

• Chaque candidat (hors organismes de formation continue habilités à l’évaluation intégralement en CCF) présente les quatre sous-épreuves ponctuelles de français, histoire-géographie et enseignement moral et civique, prévention-santé-environnement et économie-droit ou économie-gestion. Il s’agit des quatre sous-épreuves écrites systématiquement passées en ponctuel dans toutes les spécialités de baccalauréat.

• Sur ces 4 sous-épreuves, les deux notes les plus élevées obtenues par le candidat, affectées du coefficient de la sous-épreuve correspondante, sont retenus puis les deux notes les moins élevées sont remplacées par la moyenne pondérée des deux notes les plus élevées à laquelle le coefficient de la sous-épreuve est affectée.

L’arrêté prévoit que cette modalité de calcul s’applique également aux spécialités de baccalauréat professionnel dont l’épreuve d’économie-droit ou d’économie-gestion est remplacée par une épreuve sous un autre intitulé (Environnement économique, juridique et management, pour les spécialités « Boucher charcutier traiteur », « Boulanger pâtissier » et « Poissonnier écailler traiteur » ; Mercatique et gestion appliquée, pour la spécialité « Commercialisation et services en restauration » ; Gestion appliquée, pour la spécialité « Cuisine » ; Travaux de gestion d’entreprise, pour la spécialité « Métiers du pressing et de la blanchisserie » ; Cadre de l’action professionnelle, pour la spécialité « Services de proximité et vie locale »).

Par ailleurs, dans quelques rares spécialités de baccalauréat, le règlement d’examen peut prévoir que seules deux ou trois des quatre épreuves sont passées en examen ponctuel. Dans ce cas également, la règle des deux meilleures notes s’applique, en prenant en compte au titre de la 3ème et/ou 4ème note, celle(s) obtenue(s) en évaluation CCF, dans la discipline correspondante.

Cette modalité de calcul exceptionnelle, qui permet de tenir compte du contexte particulier de la session 2021 tout en maintenant l’ensemble des épreuves ponctuelles du baccalauréat professionnel, se fait sans modification du règlement d’examen des baccalauréats professionnels, les coefficients de chacune des sous-épreuves étant conservés. En outre, les quatre notes obtenues, avant application de cette modalité exceptionnelle pour 2021, seront celles prises en compte pour les demandes de conservation de notes formulées dans les cinq années ultérieures au titre des articles D.337-78 ou D ; 337- 79 du code.

Exemple

Un candidat obtient initialement les notes ci-dessous au baccalauréat professionnel pour ces quatre sous épreuves ponctuelles à la session 2021 :

Français coef. 2,5
note initiale : 14

Histoire-géographie et enseignement moral et civique coef. 2,5
note initiale : 8

Prévention santé environnement coef. 1
note initiale : 12

Économie droit et économie-gestion coef. 1
note initiale : 11

Meilleures notes avec leurs coefficients respectifs : 14 (coef. 2,5) et 12 (coef. 1)

Moyenne pondérée de ces notes : (14x2,5 + 12x1) / (2,5 + 1) = 13,43

Application de la mesure de « conservation des deux meilleures notes » prévue au baccalauréat professionnel pour ces quatre épreuves ponctuelles pour la session 2021 : 11 et 8 sont remplacées par 13,43 pour le calcul de la moyenne générale.

Ainsi seront utilisées pour le calcul de la moyenne générale :

Français coef. 2,5
note utilisée : 14

Histoire-géographie et enseignement moral et civique coef. 2,5
note utilisée : 13,43

Prévention santé environnement coef. 1
note utilisée : 12

Economie droit et économie-gestion coef. 1
note utilisée : 13,43

En cas de demande de conservation de notes aux sessions ultérieures, les notes initialement obtenues : 14, 8, 12, 11 seront prises en compte.

  • Les épreuves d’éducation physique et sportive (EPS)

Elles font l’objet d’aménagements règlementaires en raison de l’épidémie de covid19. L’article 4 de l’arrêté du 15 février 2021 prévoit au titre de la session 2021 plusieurs mesures d’assouplissement pour l’évaluation certificative par contrôle en cours de formation (CCF).

Par ailleurs, l’examen ponctuel terminal d’EPS est maintenu dès lors que les conditions sanitaires le permettent, avec des dispositions permettant d’aménager l’épreuve :

· possibilité de substituer à une activité physique, sportive et artistique (Apsa) d’intérieur par une Apsa d’extérieur ;

· possibilité d’attribuer une note de contrôle continu pour les sportifs de haut niveau, les jeunes espoirs ou les partenaires d’entraînement et les candidats de formation des clubs professionnels inscrits sur les listes arrêtées par le ministère chargé des sports et qui avaient fait le choix de passer en juin l’examen ponctuel terminal ;

· possibilité de dispenser un candidat inapte à l’épreuve obligatoire d’EPS pour raison médicale attestée et de neutraliser le coefficient correspondant à cette épreuve.

Toutefois, si l’organisation de l’examen ponctuel terminal d’EPS est rendue impossible du fait de l’évolution des mesures prises pour répondre au contexte sanitaire, cet examen ponctuel terminal est annulé pour les candidats concernés et son coefficient neutralisé.

  • Les épreuves facultatives

Elles sont maintenues dans tous les diplômes professionnels (langue vivante et autres), à la seule exception de l’épreuve facultative d’EPS du baccalauréat professionnel.

  • L’oral de l’épreuve dite « évaluation spécifique » portant sur la discipline non-linguistique dans les sections européennes

Dans les sections européennes existant au baccalauréat professionnel et au brevet des métiers d’art, l’oral qui constitue 80 % de l’épreuve dite « évaluation spécifique » portant sur la discipline non-linguistique enseignée dans ces sections est maintenu. C’est ainsi la même règle que pour les sections européennes et langues orientales (SELO) des voies générale et technologique qui, comme dans la voie professionnelle, ont cette épreuve d’évaluation spécifique composée d’un oral à 80% et d’un contrôle continu de la scolarité de terminale de l’élève.

  • L’épreuve de contrôle du baccalauréat professionnel

Prévue aux articles D. 337-78 et D. 337-79 du code de l’éducation, l’épreuve de contrôle est maintenue dans les conditions prévues par l’arrêté du 18 février 2010 relatif à l’épreuve de contrôle au baccalauréat professionnel et la note de service du 1er avril 2010.

Néanmoins, afin de tenir compte du contexte particulier de cette session, les chefs d’établissements et directeurs d’organismes de formation professionnelle pourront établir une fiche attestant des parties de programmes réalisées dans les enseignements généraux correspondant aux deux interrogations constituant cet oral. Un modèle de fiche figure, à titre indicatif, en annexe. Les candidats convoqués pour l’épreuve de contrôle pourront la présenter aux examinateurs qui adapteront alors les sujets d’interrogation proposés. Les interrogations devraient ainsi être conduites selon les principes suivants :

· en français : le choix de présenter une œuvre ou un groupement de textes est laissé au candidat ;

· en histoire-géographie : le sujet porte sur les parties du programme de terminale effectivement traitées au cours de la formation ;

· en mathématiques : le sujet porte sur les modules du programme de terminale effectivement traités au cours de la formation ;

· en physique-chimie : le sujet porte sur les modules du programme des classes de première et de terminale de la spécialité effectivement traités au cours de la formation ;

· en enseignement professionnel : le sujet porte sur les contenus du référentiel de la spécialité du diplôme enseignés par le professeur d’enseignement professionnel et effectivement traités au cours de la formation.

Les candidats qui ont obtenu une note au moins égale à 10 sur 20 à l’issue de l’épreuve de contrôle sont déclarés admis, après délibération du jury. Cette note est la moyenne entre la note obtenue à cette épreuve de contrôle et la note moyenne obtenue à l’examen.

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